Deuxièmes cycles de Compta Gestion à l’université

Une ère nouvelle s’annonce dans l’enseignement supérieur, avec la réforme LMD transfigurant le paysage académique. La dynamique de ce changement voit le Master, tel un Phénix, émerger de la cendre de la Maîtrise, désormais rebaptisée Master 1, ainsi que le DESS et DEA, désormais connus sous le nom de Master 2. Imaginez cela – une route académique refaçonnée, s’étendant sur quatre semestres post-licence générale, solidifiée par la validation de 120 crédits ECTS.

Il y a une beauté universelle dans cette uniformité. L’Europe, l’Amérique, un chorus universel de l’enseignement supérieur. Les entreprises, déjà dotées de ce langage universel, sourient.

Le diplôme national de Maîtrise, malgré sa transformation, subsiste toujours. C’est une étape, un jalon sur la route vers le Master. Dans le domaine des sciences économiques, le tableau se peint avec huit nuances distinctes : analyse et politique économique, économie internationale, monnaie et finance, économie industrielle, économie du travail et ressources humaines, techniques économiques et de gestion, économie et gestion de l’entreprise et, pour couronner le tout, sciences économiques et sociales.

Dans le champ d’AES, sept spécialisations se dessinent (à noter cependant qu’elles ne fleurissent pas dans tous les jardins universitaires) : administration générale et territoriale, administration et gestion des entreprises, développement social, ressources humaines, commerce et affaires internationales, techniques économiques et de gestion, sciences économiques et sociales. Ce choix de spécialisation, quoique non gravé dans la pierre, est crucial. Il sculpte votre parcours, dicte votre voie vers les Masters Professionnel et Recherche. Il serait illogique de choisir un DESS finance après avoir suivi l’option ressources humaines en maîtrise, n’est-ce pas ?

Un grand nombre de personnes, en quête de maîtrise dans leur domaine, sont attirées par le Master Professionnel, comme des papillons vers une lumière. Ils reconnaissent sa valeur sur le marché du travail. Le Master Professionnel et ses homologues sélectionnent les candidats en fonction de leurs préoccupations. L’étude du dossier universitaire, l’entretien, les tests de gestion et de logique, tout cela compte. Un dossier imposé à préparer peut sembler insurmontable, mais les plus téméraires qui osent le surmonter sont souvent récompensés.

Le Master Professionnel offre une solide assise pour s’insérer sur le marché du travail. Il est enraciné dans la pratique, accueille des intervenants extérieurs et propose des stages en entreprise de longue durée. Cependant, si vous voulez vous lancer rapidement dans le monde professionnel après un Master Professionnel, choisissez avec soin, optez pour une formation sérieuse et reconnue.

Ensuite, le Master Recherche, véritable tremplin pour la recherche universitaire. Il ne garantit pas un emploi en entreprise. Cependant, il peut ouvrir de nombreuses portes. Les étudiants qui ont réussi à effectuer des stages en entreprises sont souvent vus comme des personnes à haut potentiel.

Le Master CCA, autrefois MSTCF, est délivré par 33 universités et l’INTEC (Cnam). Son cursus de deux ans s’ouvre aux diplômés de licence en Science de Gestion ou de Droit, AES, Économie… avec validation des acquis.

La première année du Master CCA offre encore aujourd’hui par équivalence les unités de valeur du DECF et une dispense de deux unités de valeur du DESCF.

Les étudiants sont immergés dans quatre domaines clés : juridique, techniques comptables, économique, et techniques complémentaires. Chaque axe est essentiel pour naviguer dans le monde professionnel de la comptabilité. Cette formation théorique est complétée par des stages pratiques.

Quant aux débouchés, ils couvrent une vaste gamme : l’exercice en entreprise, l’expertise comptable et le commissariat aux comptes. C’est une route difficile qui nécessite un engagement intense sur deux ans, mais le diplôme est hautement respecté dans les milieux professionnels.